mardi 10 janvier 2012

CRITIQUE DE LA VILLE ROUGE DE PAOLO ROVERSI AUX EDITIONS LES ESCALES

Deux jeunes garçons sont témoins, en 1958 à Milan, de l'attaque de fourgons de la Banque d'Italie. Marqués à jamais par cette scène, l'un deviendra policier et l'autre malfaiteur. De braquages sanglants en arrestations musclées, leurs parcours se croisent pendant plus de deux décennies quand ils s'élèvent dans la hiérarchie de la police et de la pègre.


Les Editions « LES ESCALES » ont trouve une pépite  « LA VILLE ROUGE »  car ca démarre   sur les
 chapeaux de roues  grâce a une écriture qui va à cent a l’heure qui nous fait penser au film « MESRINE » pour cette longue traque ou s’oppose les protagonistes de cette histoire dans une lutte sans merci !!!
En Conclusion : L’année 2012 frappe très fort avec ce livre !!! Foi de libraire, ce roman est à lire de toute urgence !!!

1 commentaire:

  1. hello ma lecture et la chronique diffusée sur RCV hier


    Quand on pense à l'Italie, en ce moment, on associe le pays à Berlusconi, son ascension et à sa chute, à Mario Monti et son plan de redressement drastique, ou si vous êtes férus d'art et de gastronomie, aux peintures vénitiennes et aux arancinis napolitains. Mais rarement à la ville de Milan. Eh bien Paolo Roversi lui y pense à travers la ville rouge, son dernier roman paru aux éditions les Escales.

    Milan, début des années 50. La via opposo se trouve le théâtre d'un braquage en plein jour, qui dessinera le destin de deux jeunes garçons présents ce jour-là : Roberto Vandelli, 8 ans, qui jouera au voleur toute sa vie et Antonio Santi, 13 ans qui lui revêtira l'uniforme de policier. Pendant plus de deux décennies, la vie des deux protagonistes vont se croiser aux quatre coins de Milan, cette ville industrielle qui connaîtra aussi bien les révoltes étudiantes que les années de plomb.

    Paolo Roversi ici livre un ouvrage sous forme d'un récit croisé entre deux gamins du même quartier avec des tracées de vie bien différents. Il permet au lecteur de survoler plus de 20 ans d'histoire italienne, si douloureuse pour certains et empreinte d'idéalisme politique et de terrorisme. Même si le livre est par moment un peu bavard, il reste néanmoins plaisant à lire, bien construit avec une mention particulière au personnage de Carla, la femme gauchiste d'Antonio. Après la lecture de la ville rouge, Milan sera pour vous autre chose qu'une ville italienne baignée de foot.

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