Ce roman est traduit de l'américain par Sophie Bastide-Folz
Pologne, automne 1940 : des milliers de Juifs se retrouvent confinés dans
une petite parcelle de la capitale, le tristement célèbre ghetto de Varsovie.
Parmi eux Erik Cohen, un vieux psychiatre, contraint de survivre dans un
minuscule appartement avec sa nièce et son neveu adoré, Adam. L'hiver est
éprouvant : l'hostilité du ghetto où tout manque, le crime omniprésent, la mort
qui rôde. Soudain, dans cette ambiance de fin du monde, Adam disparaît. Le
lendemain, son corps est retrouvé sans vie et atrocement mutilé au pied d'un des
grillages qui clôturent le ghetto. Dans sa bouche, un bout de fil. Quelques
jours plus tard, le corps d une jeune fille est lui aussi retrouvé mutilé, de
nouveau, l'assassin a glissé un bout de fil dans sa bouche. Tout en Erik crie
vengeance : aidé de son ami d'enfance Izzy, une figure haute en couleur, il va
s'échapper du ghetto pour mener l'enquête dans un Varsovie spectral, dans lequel
les plus basses des pulsions humaines côtoient l'héroïsme et la grandeur. Une
odyssée poignante, poétique, époustouflante, racontée par un mystérieux
narrateur qui tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière
page.
Merci, Jérôme! Je suis très reconaissant!
RépondreSupprimerAll the best from Portugal,
Richard
Merci aussi Jérôme.Votre enthousiasme fera des émules, j'en suis sûre.
RépondreSupprimerPuis-je juste vous demander, lorsque vous parlez d'un livre traduit, de citer aussi à chaque fois le traducteur. Question de respect. Plus encore s'il vous a tenu en haleine, c'est que le traducteur, ici votre servante, a bien travaillé. Merci pour la profession.
Amicalement,
Sophie B-F a encore frappé !...
SupprimerEt c'est vrai, une véritable injustice ! Car un livre mal écrit c'est juste un scénario, une trame qui pourrait tenir en une dizaine de pages avec tous ses rebondissements.
Donc ce qui fait que l'on va vite en bas de la page, qu'on la tourne et qu'un chapitre fini on a envie d'attaquer l'autre etc, c'est bien la prose qui est un surf et non pas une vieille coquille de noix, difficile à faire naviguer entre les péripéties de l'intrigue et qui lasse vite.
Dans ces conditions, tout comme pour les films, les romans devraient être écrit par les traducteurs et commercialisés sous leur nom en rajoutant, "d'après le roman de ..."
Bonne année 2013 Sophie !
Un peu too much, non ? Rendons à César... Peu de gens savent en effet en quoi consiste vraiment la traduction. Mais, et c'est particulièrement vrai comme ce roman-ci, un auteur sait raconter d'une façon qui est la sienne et qu'un bon traducteur se doit de respecter. Quand un roman est mal écrit, je le réécris (oui, oui, j'ose le dire), mais quand il est bien écrit au départ, je ne fais que travailler à lui redonner, en français, ce que l'auteur y a mis au départ. Un peu de modestie tout de même ! Mais quand on ne nous cite pas, vous avez raison, je frappe !
SupprimerEt j'ai oublié de remercier Jérôme. D'autant que j'ai répondu par erreur en anonyme.
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