1954. Alors que Bernie Gunther tente de fuir Cuba en bateau accompagné d’une
sulfureuse chica, il
est arrêté par la CIA et enfermé à New York puis au
Landsberg à Berlin. C’est que nous sommes en pleine Guerre froide. L’Oncle Sam
place et bouge ses pions en Europe, cherche des informations sur l’Allemagne de
l’Est et sur les Russes. Quel rapport avec Gunther ? Sa liberté dépendra des
informations qu’il veut bien donner sur ses anciens « camarades » de la SS,
notamment Erich Mielke, personnage trouble auquel Bernie Gunther a eu maintes
fois affaire pendant et après la guerre, devenu chef de la toute nouvelle Stasi.
Par ailleurs, les Français cherchent eux à mettre la main sur Edgar de Boudel,
un collaborateur qui se cache sous l’uniforme d’un prisonnier de guerre allemand
de retour de camp en URSS. Au fil des interrogatoires, Gunther raconte : son
entrée dans la SS, la traque des communistes allemands dans les camps français,
ses mois passés dans les terribles camps de prisonniers russes et ses faits et
gestes, guidés seulement par une farouche volonté de sauver sa
peau.
Vert-de-gris, le septième volet des aventures de Bernie
Gunther, possède toute l’adrénaline et la vivacité d’esprit auxquelles Philip
Kerr nous a habitués.
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